1. Mathurin Chaillé

 

     Fils de Jean Chaillé et de Jeanne Bouillault, de Sainte-Radegonde-la-Vineuse, dans l'évêcher de Maillezais dans le Poitou. Mathurin Chaillé contracte mariage devant le notaire Vachon, le 30 décembre 1664 avec Catherine Barré, fille de Jacques Barré et de Françoise Gauvritte, de Saint-Martin de l'Île de Ré en Aunis et le mariage est célébré le 11 janvier 1665. De cet union naîtra six enfants. Catherine Barré, une fille du roy arriva au pays à l'été 1664, semble-t-il.

 

     Avant son arrivée dans la vallée du Saint-Laurent, nous ignorons tout de la vie de mathurin. Il n'était pas scolarisé. Un rond avec un point au centre lui servait de marque et de signature. Il est mentionné pour la première fois dans la colonie comme témoin à un arpentage le 20 février 1658. D'après Marcel trudel, il serait débarqué à Québec à l'été 1657 mais on ne sait dans quel navire. Il est confirmé le 2 février 1660 au Château-Richer.

 

     Le 5 avril 1659, Mathurin reçut de Marie-Madeleine Legardeur, épouse de Jean-Paul Godefroy, une concession de deux arpents de front, par une lieue et demie de profondeur sur la Côte de Beaupré. Le 3 décembre 1659, il achète de Robert Anest, une concession de deux arpents de front voisine de sa terre. Il est confirmé le 2 février 1660 au Château-Richer. Mathurin se fixe à Beauport et y figure lors des recensements de 1666 et 1667. Au recensement de 1681, il habite toujours Beauport et possède un fusil, quatre bêtes à cornes et dix arpents de terre en valeur.

 

     Les recenseurs de 1666 rapportent que Mathurin Chaillé a 30 ans d'âge alors qu'à son mariage il en n'avait déclaré 25. De plus, ils le font vivre à la fois dans la seigneurie de Beaupré et de Beauport. Le recensement de 1667 est explicite: Mathurin, sa femme et ses deux enfants demeurent dans Beauport. Ils ont commevoisins René Dubois dit Brisebois et Pierre Marcoux. Ils ne possèdent aucune bête à cornes. Que s'était-il passé? catherine Barré préférait peut-être fréquenter les gens de Beauport, en particulier les marcoux et les Cloutier. Mathurin n'était pas non plus, semble-t-il un homme à clouer ses bottes sur la même souche et pour la vie. Que devint la terre no. 46 qu'il avait exploitée depuis déjà quelques années à l'Ange-Gardien? Une maille de la chaine de l'histoire Chaillé a été perdue. Par l'endroit où naissent les enfants, nous devinons où vit la famille: Thérèse naquit à Beauport le 23 janvier 1667; Michel, à Bourg-la-Reine, village de Charlesbourg en 1671; Jean, à Sillery en janvier 1674; Henri, à la Canardière le 10 mai 1676.

 

     Mathurin Chaillé devait gagner sa vie comme journalier. En effet, le 4 mai 1676, Claude Camus, femme de noble homme Chaude Charron, sieur de LaBarre, loua à Chaillé la ferme qu'elle possédait près de la rivière Lairet et des pères jésuites. Celui-ci s'engagea à semer 30 minots de blé, à recueillir le foin, les fruits et les légumes comme "un bon père de famille". La propriété Charron était située dans la seigneurie de Notre-Dame-des-Anges. Nous retrouvons Mathurin en 1681 à Beauport. Il y vit avec sa famille sur une terre où il possède 1 fusil, 4 bêtes à cornes et 10 arpents en culture.

 

     Catherine Barré, son épouse décède à Québec, où elle est inhumée le 17 juillet 1707. Mathurin ne lui survécut que six jours et décède à l'Hôtel-Dieu de Québec le 23 juillet suivant. Les descendants de Mathurin Chaillé ont essaimé dans les villages de Cap-Santé, la région de Beauport, dans la région de Lanaudière soit, Sainte-Julienne, Ste-Alexis-de-Montcalm, Saint-Roch-de-l'Achigan, Mascouche, Terrebonne, dans la Rive-Sud de Montréal, soit Beauharnois, Châteauguay, Beloeil, dans la région de Sherbrooke, Montmagny et en Haute-Gaspésie pour ne nommer que celles-ci. Aujourd'hui le patronyme Chaillé a pris diverses formes dont Chayer, Chayé et Chaillé.

 

Mathurin Chaillé et catherine Barré


1) Claude Chaillé n et b 17 octobre 1665 à Qc, s 13 décembre 1724 au Cap-Santé, marié le 2 mai 1689 à Neuville avec Marie ou Madeleine Brière

 

2) Marie-Thérèse Chaillé n 23 b 24 janvier 1667 à Qc, d 28 s 29 octobre 1726 à Deschambault, Qc, mariée le 1 juillet 1688 à Neuville, Qc avec François Naud.

 

3) Michel Chaillé n 4 et b 5 mai 1671 à Qc et d après rec. 1681.

 

4) Jean Chaillé n 14 et b 16 janvier 1674 à Sillery, Qc d 13 novembre 1709 à l'Hôtel-Dieu de Qc, marié le 20 janvier 1698 à Neuville avec Anne Brière (Soeur de Marie Madeleine, citée plus haut).

 

5) Henri Chaillé n 10 et b 10 mai 1676 à Qc s 1 juillet 1711 à Cap-Santé, Qc, marié le 24 novembre 1700 à Neuville avec Marie-Renée Desry.

 

6) François Chaillé n et b 1 août 1678 à Qc, s 3 février 1750 àPointe-du-Lac, Qc, marié le 14 janvier 1709 à Deschambault, Qc avec Françoise Cassan.

 


 

2. Élie Chaillé

 

 

     On ne sait pas grand choses sur ce pionnier qui demeurait à Charlesbourg. On perd sa trace dans les documents ainsi que sa descendance. Il semble que la descendance a disparue dans la troisième génération, soit par la mort des garçons ou il ne restait que des filles. Des recherches plus approfondies nous révèleront peut-être de nouvelles informations sur l'ancêtre ou de sa descendance.

 

Élie Chaillé et Suzanne Morissonneau

 

1) Guillaume Chaillé n vers 1644 marié le 3 octobre 1672 à Qc avec Marie Théret.

 

2) Henri Chaillé n vers 1652 d 7 s 8 janvier 1731 à Charlesbourd, Qc, marié le 5 novembre 1680 à Charlesbourg, Qc avec Françoise Grimault.


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